"A sa manière, la sculpture de Lorika KOCH fait revivre des forteresses oubliées, des temples solaires, des cités perdues, ou plutôt en ré-exhume des parties tronquées, des fragments stratifiés et déchirés par l’érosion des ans, qui cassent le cloisonnement du temps. En effet, dans ce périple tellurique et minéral, autant perclus d’affaissement étagés que de reliefs ravinés horizontalement striés, se confondent, dans le même paysage mental, apocryphe, passé, présent, et futur. Patiemment levés par un élan soutenu, générateur de formes austèrement agencées et frappées de tensions brèves ou continues, ces larges pans de murs érodés à demi ébauchés, irrigués de soudaines ruptures et de plans en friche, obéissent à un ordre confirmant un vocabulaire de constructeur, d’où s’exhalent la vie et la lumière à travers le plaint-chant de la terre et de la pierre. Voilà uné singulière iconographie du silence, sobre et condensée, qui parle à l’unisson des espaces qu’elle ouvre à la méditation".
G. XURIGUERA , Historien d’art
EXPOSITION AU MUSEE BOURDELLE (1987)
PRIX ARCHE INTERNATIONAL D'ART CONTEMPORAIN DE CLERMONT-FERRAND(1986)
EXPOSITION AU MUSEE HAKONE OPEN AIR MUSEUM DE TOKYO(1992)
EXPOSITIONS AU MUSEE DE MEUDON, AU MUSEE DE MAUBEUGE, AU MUSEE NICOLAS POUSSIN
DEPUIS 1982: SALON REALITES NOUVELLES, SALON DE MAI, GRANDS ET JEUNES, LE 109, ETC.